- EAN13
- 9782377472734
- Éditeur
- UGA EDITIONS
- Date de publication
- 31/01/2022
- Collection
- Esthétique et représentation : monde anglophone (xviiie-xixe siècles)
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Essai sur le goût
d’Alexander Gerard
Alexander Gerard
Uga Editions
Esthétique et représentation : monde anglophone (xviiie-xixe siècles)
Autre version disponible
-
Papier - UGA EDITIONS 28,00
Alexander Gerard (1728-1795) participe avec Thomas Reid, James Beattie et
James Oswald aux débats de l’école philosophique écossaise du sens commun. Son
Essai sur le goût, qui connut trois éditions successives (1759, 1764, 1780)
reçut à l’époque un accueil très favorable. Dans la tradition des Lumières,
Gerard s’efforce de faire la part égale entre l’inné et l’acquis, et
l’appréhension du Beau est autant affaire de dispositions naturelles que de
culture. Même le Sublime, une fois passé l’effet d’éblouissement, devient
objet de réflexion. L’effort que tente Gerard de concilier sensations et
jugement le conduit en matière d’esthétique aux mêmes apories que ses
collègues du sens commun dans le domaine de la philosophie et sa théorie fut
éclipsée par Edmund Burke et Adam Smith et surtout par Emmanuel Kant en
Allemagne. Il n’en demeure pas moins que l’Essai sur le goût constitue une
étape majeure dans la recherche esthétique au xviiie siècle et son intérêt est
expliqué dans l’introduction critique de cet ouvrage où sont mis en regard
l’apport de l’Antiquité grecque et romaine, notamment Longin et Cicéron, ainsi
que des philosophes contemporains comme Lord Shaftesbury, Francis Hutcheson,
Henry Home of Kames, David Hume et Adam Smith.
James Oswald aux débats de l’école philosophique écossaise du sens commun. Son
Essai sur le goût, qui connut trois éditions successives (1759, 1764, 1780)
reçut à l’époque un accueil très favorable. Dans la tradition des Lumières,
Gerard s’efforce de faire la part égale entre l’inné et l’acquis, et
l’appréhension du Beau est autant affaire de dispositions naturelles que de
culture. Même le Sublime, une fois passé l’effet d’éblouissement, devient
objet de réflexion. L’effort que tente Gerard de concilier sensations et
jugement le conduit en matière d’esthétique aux mêmes apories que ses
collègues du sens commun dans le domaine de la philosophie et sa théorie fut
éclipsée par Edmund Burke et Adam Smith et surtout par Emmanuel Kant en
Allemagne. Il n’en demeure pas moins que l’Essai sur le goût constitue une
étape majeure dans la recherche esthétique au xviiie siècle et son intérêt est
expliqué dans l’introduction critique de cet ouvrage où sont mis en regard
l’apport de l’Antiquité grecque et romaine, notamment Longin et Cicéron, ainsi
que des philosophes contemporains comme Lord Shaftesbury, Francis Hutcheson,
Henry Home of Kames, David Hume et Adam Smith.
S'identifier pour envoyer des commentaires.