Spéciale dernière, Qui veut la mort de la presse quotidienne française ?
EAN13
9782702146651
Éditeur
Calmann-Lévy
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Spéciale dernière

Qui veut la mort de la presse quotidienne française ?

Calmann-Lévy

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La crise de la presse quotidienne nationale française qui se développe comme
un cancer depuis des années,  semble aujourd'hui entrer dans une phase
critique. Le pronostic vital des rares titres survivants est engagé. Tous sont
en effet frappés à des degrés divers par la chute des ventes en kiosque, la
stagnation des abonnements, la baisse des recettes publicitaires, la hausse
vertigineuse et apparemment incontrôlable des coûts, l'érosion de leur
crédibilité, et bien sûr par l'apparition d'une concurrence multiforme.
    Emmanuel Schwartzenberg ne se contente pas de recenser les causes les plus
visibles et les plus fréquemment citées de cette bérézina, à savoir
l'apparition des journaux gratuits et la concurrence d'internet. Le mal, selon
lui, date de la Libération, quand des avantages aussi exorbitants qu'immérités
furent concédés au Syndicat du Livre - avantages qui lui permirent de capter
au profit de ses adhérents une grande partie des marges de la presse pendant
un demi-siècle, la laissant exsangue à l'heure des grandes mutations...
    L'auteur nous livre le récit détaillé des tractations, manoeuvres et
abdications qui émaillèrent la vie mouvementée de la presse française depuis
1944 et entérinèrent progressivement la perte de souveraineté des éditeurs, la
paupérisation des rédactions et la mystification comme méthode de
communication de l'ensemble de la profession.
    Ayant eu accès à quantité de documents très confidentiels, l'auteur
dévoile la terrible réalité des vrais chiffres : salaires des rotativistes,
coût réel des plans de licenciement, tirages, ventes en kiosque, abonnements,
exemplaires gratuits, exemplaires "tombés du camion", chiffres d'affaires
publicitaires "net net", c'est à dire réellement encaissés...
    Quand le groupe Springer renonce à lancer une édition française de Bild,
comment ne pas y voir la preuve qu'il y a quelque chose de pourri au royaume
de la presse quotidienne française ?
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