Le Prisonnier de Chillon - La Lamentation du Tasse
EAN13
9782952748308
ISBN
978-2-9527483-0-8
Éditeur
FOUGEROUSE
Date de publication
Nombre de pages
91
Dimensions
19 x 12,5 x 1 cm
Poids
100 g
Langue
français
Langue d'origine
anglais
Code dewey
821.7
Fiches UNIMARC
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Le Prisonnier de Chillon - La Lamentation du Tasse

De

Fougerouse

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Le Prisonnier de Chillon - La Lamentation du TasseDeux grands poèmes de lord Byron.Deux terribles destins d’écrivains.Deux poignantes évocations de la prison et de ses affres.1816-1817 : Byron a quitté à jamais l’Angleterre ; il tente d’oublier ses tourments personnels en marchant sur les pas des écrivains du passé. Chantre de la liberté et homme libre s’il en fût, il n’eût pas pu voir une prison sans ressentir un pincement, et sans que ne lui vienne un cri de révolte.Les chaînes, les grilles et les verrous ne lui sont pas indifférents, pas plus que les souffrances, les tortures ou les pleurs. Mais la prison ne lui inspire aucun apitoiement : en elle, il voit une raison de résister, de tenir face à l’oppression, d’affirmer son identité profonde ; et tout naturellement, ce sont ses propres affinités sentimentales qu’il prête aux captifs dont il chante le martyre.Du Léman, il ressuscite la figure enténébrée du prisonnier de Chillon : François Bonivard, attaché quatre années au pilier d’une crypte. Œuvre emblématique, Le Prisonnier de Chillon (1816) scella une légende qui a traversé tout le XIXe siècle.De passage à Ferrare l’année suivante, il fait ressurgir la difficile destinée de Torquato Tasso, dit « le Tasse », jugé dément et voué lui aussi aux cachots ; autre histoire de geôle, La Lamentation du Tasse (1817) contribuera elle aussi à entretenir un mythe tenace et influent.Nouvelles traductions, fidèles, précises et fluides.Présentation démêlant la part de l’histoire et celle de l’imagination.Notes détaillées concernant les noms propres, les mots rares, la signification profonde du texte.Illustrations peu connues en couverture et dans le texte.Bibliographie.Extraits :« J’écoutais, mais ne pouvais entendre. J’appelai, car j’étais agité de crainte ; je savais que c’était sans espoir, mais ma terreur ne voulait pas être ainsi admonestée. J’appelai, et crus entendre un son... Je rompis ma chaîne d’un seul puissant bond et me ruai vers lui… Je ne le trouvai pas : moi seul je remuais en ce noir endroit ; moi seul je vivais ; moi seul je respirais l’air maudit suintant de ce cachot. » (Le Prisonnier de Chillon.)« Peut-être souffrons-nous plus en une telle cellule, que le marin échoué sur son rivage désert ; le monde est entier devant lui, — le mien est là : à peine deux fois l’espace qu’ils doivent réserver à ma bière. N’importe comment qu’il périsse, il peut lever ses yeux et, dans un regard mourant, réprimander le ciel ; je ne lèverai pas les miens pour de tels reproches, bien que le toit de mon cachot le couvre comme de nuages. » (La Lamentation du Tasse.)Influence :Érigé en véritable emblème, Le Prisonnier de Chillon connut un immense succès parmi les romantiques, qui souvent luttaient eux-mêmes contre l’oppression et pour la liberté.
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