Les guerres de mon père

Colombe Schneck

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    17 février 2018

    Thérapie

    Comment accepter la mort de son père, affronter ses secrets, ses manquements, accepter de vivre sans lui et de continuer son chemin sans cesse se retourner ?
    Questions essentielles face au deuil, à la perte, notamment quand le père n'est pas tout à fait conforme à l'image qu'on aimerait garder de lui. Difficile de se construire en tant que femme face aux autres hommes, ceux qu'on aime et qui trichent, les champions de l'infidélité et ceux qui sont en permanence dans la fuite.
    Mais, aussi juste que soit l'écriture d'un roman, n'est-ce pas un sujet trop intime pour être ainsi livré aux lecteurs ? Colombe Schneck a-t-elle réussi sa thérapie, a-t-elle enfin trouvé la paix ? Je me pose la question de savoir si le lecteur doit être confronté à l'intime, si l'histoire familiale doit être racontée ainsi, de manière si crue et sans filtre.
    D'autres l'ont fait (et le feront), peut-être avec un peu plus d'élégance et d'apaisement ?