Le chant du converti

Sebastian Rotella

10-18

  • Conseillé par
    18 octobre 2015

    Du journalisme à l'espionnage

    Le roman d'espionnage se nourrit de l'actualité. Les auteurs étant le plus souvent aux premières loges, parce que journalistes ou proches des milieux du renseignement, leur inspiration colle à la ligne de front des conflits. La " guerre froide " mise de côté, l'après-11 septembre se révèle ainsi une mine inépuisable d'histoires à raconter, plus ou moins imaginaires. Services occidentaux contre jihadistes, cette lutte-là ignore les frontières. C'est ce qu'illustre le journaliste d'investigation américain Sebestian Rotella dans son deuxième roman, " Le chant du converti "

    Le précédent, " Triple crossing " (2012), unanimement salué par la critique, remontait les ramifications des cartels mexicains de la drogue depuis Tijuana jusqu'à Washington et à l'Amérique du Sud. C'est là, dans une zone de non-droit entre Brésil, Paraguay et Argentine, que l'auteur reprend aujourd'hui le fil. L'un de ses deux héros, le jeune flic italo-américain Valentin Pescatore s'y est reconverti dans

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