Fred, Un instituteur laïque sous la troisième république
EAN13
9782366821499
ISBN
978-2-36682-149-9
Éditeur
Éditions Gunten
Date de publication
Nombre de pages
269
Dimensions
21 x 14 x 2,1 cm
Poids
325 g
Langue
français
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Fred

Un instituteur laïque sous la troisième république

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Éditions Gunten

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Cet auteur franc-comtois est à présenter bien qu'il n'est plus à y être. Agrégé de lettres, ancien professeur de la faculté de Nanterre, écrivain et auteur de nombreux essais linguistiques, il propose ici un roman intitulé « On y parle d'Amour, avec pudeur et ferveur, de l'école, bien sûr, comme elle était pratiquée autrefois… despotique et militaire. Mais ce récit d'antan sans aucune odeur de rance possède au contraire un vrai charme… désuet ! Un ton d'autrefois vient se mesurer à celui d'aujourd'hui sans aucune honte ni discordance. Puis on fait la connaissance de Fred, héros de ce roman, élève de l'École normale laïque d'instituteurs de Lons-le-Saulnier, sous la Troisième République. Avec lui, nous franchissons le seuil d'écoles dans lesquelles l'aspect éducatif revêtait un aspect religieux et militaire et où «labeur et vertu sont prônées» aux dépens de valeurs et d'enseignements réels. Fred, esprit talentueux et libre va se battre de toute sa jeunesse contre les pouvoirs oppressants de ceux qui les détiennent et dirigent. Il ne peut se contenter d'être une petite lampe dans la rue du village, il veut aussi écrire et «peupler des déserts», les siens en l'occurrence. Ils étaient là, de trente-cinq à quarante, dans une salle étroite et longue, aux murs peints en vert et qui, malgré la lumière qu'elle recevait en abondance, avait un aspect sévère et triste. Ils étaient là, de trente-cinq à quarante jeunes gens, qui aspiraient à l'École normale. Courbés sur de vieux pupitres en chêne que le temps et l'usage avaient mordorés, on ne voyait que leurs dos et le dessus de leurs têtes : têtes aux chevelures de nuances variées ; dos puissants ou malingres. Et dans le silence on entendait le crissement des plumes, le frottement des semelles ferrées sur le parquet, des toux nerveuses, des soupirs de contentement ou de désespoir. Ils commentaient la parole de Vauvenargues : «Les grandes pensées viennent du cœur»
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