LE CHEVAL DE FEU
EAN13
9782356540942
ISBN
978-2-35654-094-2
Éditeur
Ypsilon
Date de publication
Collection
Ymagier
Nombre de pages
24
Dimensions
20 x 17,1 x 0,1 cm
Poids
1 g
Langue
français
Langue d'origine
russe
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Le Cheval De Feu

De

Traduit par

Ypsilon

Ymagier

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En avril 1927, dans un entretien au journal Prager Presse Maïakovski déclara : « Ma plus récente passion est la littérature pour la jeunesse. Il est nécessaire de familiariser les enfants avec des notions nouvelles, avec une nouvelle approche des choses. Mon vif intérêt pour le sujet a récemment donné lieu à deux livres… » Quelques jours plus tôt, Maïakovski avait remis au Département de littérature pour la jeunesse du Gosizdat [Maison d’édition d’État fondée en mai 1919] le manuscrit de deux poèmes pour les enfants Le Cheval de feu et Tu lis et tu t’débines à Paris et en Chine. En mai de la même année, le poète évoqua de nouveau ces livres dans un entretien publié par le journal Epokha : « Je souhaite inspirer aux enfants quelques idées fondamentales sur la société. En procédant, bien sûr, avec toute la précaution requise. Je raconte notamment une petite histoire à propos d’un cheval à roulettes. Je saisis cette occasion pour expliquer aux enfants combien de personnes ont dû collaborer à la fabrication d’un tel cheval. Il y a par exemple un menuisier, un peintre, un tapissier. Ainsi, l’enfant se familiarise avec la nature sociale du travail. » Le Cheval de feu, superbement illustré et mis en page par Lidia Popova, fut publié en avril 1928. Imprimé en chromolithographie, son tirage était de 10 000 exemplaires et son prix de vente de 35 kopeks. Le Cheval de feu est le septième des neuf livres pour les enfants écrits par Maïakovski entre 1925 et 1929. Dans cet album où le texte et l’image forment un tout organique, le langage graphique peut combiner sur une même page le grand dessin polychrome d’un personnage, les outils ou les produits de son métier, et une vignette en bichromie qui scande le mouvement narratif. Chaque planche devient un espace vivant où se conjuguent les énergies du poème et de l’image. L’expressivité de la page doit sans doute quelque chose à l’art de l’affiche lithographiée dans lequel des peintres d’avant-garde et Maïakovski lui-
même s’étaient illustrés à l’époque.
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