- EAN13
- 9782375860908
- ISBN
- 978-2-37586-090-8
- Éditeur
- Editions Parole
- Date de publication
- 25/03/2021
- Collection
- REGARD D'HOMME (1)
- Nombre de pages
- 172
- Dimensions
- 19 x 11,5 x 1,3 cm
- Poids
- 170 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Offres
-
15.00
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Cela pourrait être un témoignage ou un récit sur les ravages de la maladie d’Alzheimer, mais non, le livre d’André Cohen Aknin est bien plus que cela parce que l’auteur est écrivain et poète.
Il nous offre le récit d’une rencontre pas ordinaire, celle entre un fils et sa mère, et ce qui la distingue, c’est que le langage de la mère a changé : bribes de mots, onomatopées, gestes, sa langue est autre. Peu à peu, le fils va utiliser le même langage et renouer la relation rompue depuis longtemps. Il va même retrouver, peu à peu, tous les souvenirs de son enfance, bannis de sa mémoire pour cause de honte. C’est grâce à eux qu’il retrouvera le sourire au fond des yeux de la mère, et elle, le chant au bord des lèvres.
Il y est aussi question de soupes et de saveurs, de couleurs, d’odeurs, de celles qui renouent avec l’autre, avec la vie, et l’on sort de ce livre avec le désir de partir acheter ses légumes chez Mourad et de cuisiner une loubia algérienne tout de suite, là, immédiatement, pour la partager avec la mère.
L’écriture d’André Cohen Aknin, à la fois simple et poétique, est un mélange de cultures, celle de l’Orient et celle de l’Occident. On se laisse charmer, on en redemande.
Il nous offre le récit d’une rencontre pas ordinaire, celle entre un fils et sa mère, et ce qui la distingue, c’est que le langage de la mère a changé : bribes de mots, onomatopées, gestes, sa langue est autre. Peu à peu, le fils va utiliser le même langage et renouer la relation rompue depuis longtemps. Il va même retrouver, peu à peu, tous les souvenirs de son enfance, bannis de sa mémoire pour cause de honte. C’est grâce à eux qu’il retrouvera le sourire au fond des yeux de la mère, et elle, le chant au bord des lèvres.
Il y est aussi question de soupes et de saveurs, de couleurs, d’odeurs, de celles qui renouent avec l’autre, avec la vie, et l’on sort de ce livre avec le désir de partir acheter ses légumes chez Mourad et de cuisiner une loubia algérienne tout de suite, là, immédiatement, pour la partager avec la mère.
L’écriture d’André Cohen Aknin, à la fois simple et poétique, est un mélange de cultures, celle de l’Orient et celle de l’Occident. On se laisse charmer, on en redemande.
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