Samedi rouge

Vingt survivants du 7 octobre 2023 – " le samedi rouge " – témoignent de l'enfer qu'ils ont vécu. À travers ces récits, Daniel Haïk propose une immersion glaçante dans le traumatisme de la nation israélienne, dont les répercussions sont encore difficiles à mesurer.
Le 7 octobre 2023, ils ont miraculeusement survécu à l'horreur
Tout commence un samedi, à 6 h 30 : des milliers de terroristes pénètrent dans les localités israéliennes frontalières de la bande de Gaza et sèment la mort. Commence la plus terrible journée de l'histoire d'Israël ! Quatre mille jeunes participant à une rave party sont saisis d'effroi, des actes d'une cruauté inouïe sont accomplis et 240 personnes prises en otage. Le pays est désemparé : jamais, depuis la guerre du Kippour en 1973, l'armée israélienne ne s'était ainsi laissé surprendre. A ce " samedi rouge " où l'on dénombrera plus de 1200 victimes, la réplique de l'État hébreu sera sans merci. Une vingtaine de récits de survivants, à la première personne, rend compte des faits perpétrés au cours de ces vingt-quatre heures de terreur, mais aussi les actes de bravoure et d'abnégation qui ont permis de sauver bien des vies. En introduction figure le récit des heures qui ont précédé l'attaque terroriste du Hamas. On y découvre comment Tsahal et les services de renseignement intérieur ont reçu des indices de ce qui allait se passer, ce qu'ils ont fait ou n'ont pas fait. Ainsi qu'une analyse des causes de l'attaque (divisions internes en Israël autour de la réforme judiciaire, concept erroné selon lequel le Hamas n'oserait jamais attaquer Israël) et de ses conséquences.