Les enquêtes de Stéphanie Plum, Dix de retrouvés

Les nachos sont-ils dangereux pour la santé ? Oui ! Et ils pourraient même s'avérer mortels pour Stéphanie Plum, la célèbre chasseuse de primes de Trenton. Un petit creux, un arrêt à l'épicerie, une pause dégustation avec la fidèle Lula, une certaine idée du bonheur...Un braquage plus tard, le tête de Stéphanie est mise à prix. Elle seule peut identifier le Diable rouge, braqueur, tueur, et membre des Exterminateurs de Comstock Street, un des gangs les plus dangereux de Trenton. En danger, Stéphanie sait qu'elle peut compter sur Morelli, mais le bel italien veut l'enfermer chez lui, à double tour. Or, Stéphanie ne veut pas que le contrat sur sa tête l'empêche de vivre. C'est donc vers son collègue, le très sexy Ranger qu'elle se tourne. Ou plutôt, elle profite de l'absence de ce dernier en ville, pour squatter sa tanière, un appartement high tech et protégé d'où elle part travailler tous les matins, bien décidée à arrêter elle-même le Diable rouge.

Après des années d'attente, voici enfin la dixième aventure des aventures de Stéphanie Plum traduite en français. Au menu, des tentatives d'arrestation, des voitures qui explosent, des visites au salon mortuaire, un mariage en préparation et un gel douche au parfum puissamment érotique. Les personnages sont toujours aussi loufoques, les situations peu crédibles mais passée la joie de replonger dans l'univers de la chasseuse de primes déjantée, on se dit que cet opus n'est pas à la hauteur de la longue attente. Tout cela traîne en longueur, manque de peps et, surtout, peine à être drôle. Alors que jusqu'à présent Janet EVANOVICH savait comme personne provoquer de gros et peu discrets fous rires chez ses fidèles lecteurs, ici c'est laborieux et prête à peine à sourire. Même les atermoiements de son héroïne qui n'en finit pas d'hésiter entre deux hidalgos aussi beaux que virils deviennent répétitifs, donc lassants. Petite déception qui sera contrée, espérons-le, par le tome 11 déjà paru.