- EAN13
- 9782130653264
- Éditeur
- PUF
- Date de publication
- 14/01/2015
- Collection
- Hors collection
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Cet ouvrage rend compte de la querelle qui oppose depuis l’Antiquité partisans
et contempteurs du végétarisme. Alors que les débats faisaient rage entre les
pythagoriciens, notamment, et les stoïciens à propos du droit qu’ont les
hommes d’user des animaux et de leurs chairs, l’Église imposa très tôt aux
fidèles de ne rejeter aucune nourriture, hors des périodes dites maigres, sous
peine d’excommunication. Il faudra attendre les Lumières pour que « renaissent
» le végétarisme et l’idée d’un éventuel droit des bêtes à ne pas être pas
tuées et mangées par les hommes. Les principales figures de l’éthique animale
qui s’inscrivent dans ce sillage prônent aujourd’hui le « véganisme »,
c’est-à-dire la fin de toutes les formes que peut prendre l’exploitation des
animaux, et tout particulièrement l’élevage. De telles positions suscitent des
réactions hostiles de la part des industriels, mais aussi des philosophes se
revendiquant de l’humanisme. Selon ces derniers, l’intérêt que suscite le mode
de vie végane témoignerait même du déclin des valeurs occidentales.
et contempteurs du végétarisme. Alors que les débats faisaient rage entre les
pythagoriciens, notamment, et les stoïciens à propos du droit qu’ont les
hommes d’user des animaux et de leurs chairs, l’Église imposa très tôt aux
fidèles de ne rejeter aucune nourriture, hors des périodes dites maigres, sous
peine d’excommunication. Il faudra attendre les Lumières pour que « renaissent
» le végétarisme et l’idée d’un éventuel droit des bêtes à ne pas être pas
tuées et mangées par les hommes. Les principales figures de l’éthique animale
qui s’inscrivent dans ce sillage prônent aujourd’hui le « véganisme »,
c’est-à-dire la fin de toutes les formes que peut prendre l’exploitation des
animaux, et tout particulièrement l’élevage. De telles positions suscitent des
réactions hostiles de la part des industriels, mais aussi des philosophes se
revendiquant de l’humanisme. Selon ces derniers, l’intérêt que suscite le mode
de vie végane témoignerait même du déclin des valeurs occidentales.
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