- EAN13
- 9782140249600
- Éditeur
- L'Harmattan
- Date de publication
- 25/02/2022
- Collection
- Hippocrate et Platon, études de philosophie de la médecine
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Mourir, à quoi bon ?
Sur la question du bonheur éternel
Bernard Jolibert
L'Harmattan
Hippocrate et Platon, études de philosophie de la médecine
Autre version disponible
-
Papier - L'Harmattan 18,00
Mourir, à quoi bon ? Ce titre ironique invite d'abord à questionner notre
crainte de mourir et, conjointement, notre aspiration au bonheur éternel. On
peut se demander si, en dépit de promesses religieuses apaisantes ou d'espoirs
scientifiques téméraires, l'aspiration à l'immortalité ne serait pas un
leurre. Souhaiter une existence à la fois sans fin et parfaitement heureuse
peut paraître rassurant à première vue. L'immortalité semble si consolante à
celui qui se sait condamné à mourir et qui ignore en quoi consiste exactement
cet événement inévitable. À y regarder de plus près, on se rend vite compte
que cette vie éternelle, apparemment si consolante, ne contiendrait en guise
de bonheur que l'interminable ennui d'une condamnation à revivre sans cesse
les mêmes événements. À moins qu'on ne doive se la représenter comme
l'insensible immobilité d'un univers figé à jamais dans l'instant. Ce qui
n'est guère plus encourageant. Alors, Mourir, à quoi bon ? Peut-être
simplement à nous inviter à mieux aimer la vie dans ce qu'elle a de fragile et
d'éphémère.
crainte de mourir et, conjointement, notre aspiration au bonheur éternel. On
peut se demander si, en dépit de promesses religieuses apaisantes ou d'espoirs
scientifiques téméraires, l'aspiration à l'immortalité ne serait pas un
leurre. Souhaiter une existence à la fois sans fin et parfaitement heureuse
peut paraître rassurant à première vue. L'immortalité semble si consolante à
celui qui se sait condamné à mourir et qui ignore en quoi consiste exactement
cet événement inévitable. À y regarder de plus près, on se rend vite compte
que cette vie éternelle, apparemment si consolante, ne contiendrait en guise
de bonheur que l'interminable ennui d'une condamnation à revivre sans cesse
les mêmes événements. À moins qu'on ne doive se la représenter comme
l'insensible immobilité d'un univers figé à jamais dans l'instant. Ce qui
n'est guère plus encourageant. Alors, Mourir, à quoi bon ? Peut-être
simplement à nous inviter à mieux aimer la vie dans ce qu'elle a de fragile et
d'éphémère.
S'identifier pour envoyer des commentaires.