La sensibilité, Aristote, Rousseau, Kant, Freud, Merleau-Ponty
EAN13
9782200356361
Éditeur
Armand Colin
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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La sensibilité

Aristote, Rousseau, Kant, Freud, Merleau-Ponty

Armand Colin

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Cette notion a toujours été au centre de la réflexion philosophique, dans le
domaine de la connaissance comme dans celui de l'action. Mais tantôt elle a
été comprise dans son sens passif, la capacité d'être affecté, tantôt dans son
sens actif, l'élan qui nous porte au-devant des choses et du monde. D'où les
difficultés de son utilisation.

Analyse de la notion

On se propose, tout en distinguant les deux sens de la notion, de montrer que
son sens actif est premier et fondamental. La sensibilité est le pouvoir
originel et déterminant de l'effort de penser qui, loin de s'opposer à la
raison, la nourrit, la dynamise, lui permet de se dépasser. Seule une pensée
dogmatique et stérile oppose radicalement sensibilité et raison ; c'est leur
entrelacement qui fait problème, c'est cela qu'il faut cerner, l'enjeu en est
le dépassement de la crise de la raison.

Étude de textes

On a choisi, pour dégager l'ensemble du parcours et des enjeux de la notion,
de s'appuyer sur cinq textes : Traité de l'âme d'Aristote, qui détermine le
noeud de la difficulté, les relations de l'âme et du corps ; Émile de Rousseau
qui prend la mesure de la sensibilité dans la formation de l'être humain ;
Critique de faculté de juger de Kant qui nous guide vers cet en-deçà de
l'opposition de la sensibilité et de l'entendement ; Le mot d'esprit et sa
relation à l'inconscient de Freud qui explore la face cachée de la sensibilité
; enfin Le visible et l'invisible de Merleau-Ponty qui explore ce noeud
originel qui est notre entretien avec le monde.

Roger BRUYERON est professeur de philosophie en Première supérieure au lycée
Condorcet à Paris.
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