- EAN13
- 9782221238851
- Éditeur
- Robert Laffont
- Date de publication
- 13/09/2018
- Langue
- français
- Langue d'origine
- allemand
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Autre version disponible
-
Papier - Robert Laffont 15,00
Publiés " à chaud " entre août 1914 et août 1918, les textes réunis ici –
articles, manifestes et reportages inédits en français sur sa propre
expérience des combats et sur le bouleversement de l'Europe – montrent
l'évolution de Stefan Zweig à un moment clé de l'histoire et de sa vie. On y
découvre que ses positions pendant la Grande Guerre sont mouvantes, complexes,
sinon contradictoires : elles ont changé l'homme et transformé l'artiste, lui
donnant une épaisseur qu'il n'avait pas. Zweig, qui revendiquait une pensée
humaniste, semble abdiquer, confronté à la réalité de la guerre. Dans un
premier temps, il est, comme bien d'autres, emporté par le déferlement des
passions et par un élan patriotique quasi mystique. Puis il rejoint peu à peu
les idées pacifi stes de son ami Romain Rolland, notamment après son voyage en
Galicie de juillet 1915 durant lequel il constate les horreurs " réelles " du
conflit.
À partir de 1917, Zweig prend peu à peu le rôle d'un " guide spirituel " pour
l'Europe, en signant de nouveaux textes, dont un saisissant " Éloge du
défaitisme ", où il cherche à résister au " bourrage de crâne " qui s'exerce
sans relâche sur les consciences individuelles.
Un siècle après, cet appel à la résurrection de l'esprit retentit avec plus de
force que jamais.
articles, manifestes et reportages inédits en français sur sa propre
expérience des combats et sur le bouleversement de l'Europe – montrent
l'évolution de Stefan Zweig à un moment clé de l'histoire et de sa vie. On y
découvre que ses positions pendant la Grande Guerre sont mouvantes, complexes,
sinon contradictoires : elles ont changé l'homme et transformé l'artiste, lui
donnant une épaisseur qu'il n'avait pas. Zweig, qui revendiquait une pensée
humaniste, semble abdiquer, confronté à la réalité de la guerre. Dans un
premier temps, il est, comme bien d'autres, emporté par le déferlement des
passions et par un élan patriotique quasi mystique. Puis il rejoint peu à peu
les idées pacifi stes de son ami Romain Rolland, notamment après son voyage en
Galicie de juillet 1915 durant lequel il constate les horreurs " réelles " du
conflit.
À partir de 1917, Zweig prend peu à peu le rôle d'un " guide spirituel " pour
l'Europe, en signant de nouveaux textes, dont un saisissant " Éloge du
défaitisme ", où il cherche à résister au " bourrage de crâne " qui s'exerce
sans relâche sur les consciences individuelles.
Un siècle après, cet appel à la résurrection de l'esprit retentit avec plus de
force que jamais.
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