Le dernier poilu. Lazare Ponticelli
EAN13
9782234062832
Éditeur
Stock
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

Le dernier poilu. Lazare Ponticelli

Stock

Indisponible

Autre version disponible

Le nom de Ponticelli restera désormais dans l’Histoire comme celui du dernier
témoin des atrocités de la Première Guerre mondiale. On sait moins qu’il
figure, plus discrètement il est vrai, dans les annales du monde économique et
industriel français. Car la vie extraordinaire de Lazare Ponticelli ne se
résume pas à ses faits d’armes, ses six ans de mobilisation, sa « croix de
guerre » italienne
.Lazare ne sait ni lire ni écrire et ne parle pas français lorsque, à l’âge de
9 ans, il fuit la misère de son Italie natale pour rejoindre, seul, sa mère et
ses deux frères à Paris. Après l’épreuve de 14-18, les trois frères
travaillent dur comme ramoneurs. Analphabètes, leurs mains débordent
d’intelligence et leurs muscles de courage. Ils créent une entreprise de
montage et d’entretien de cheminées d’usine. Après la seconde guerre mondiale
durant laquelle les frères apportent leur contribution à la Résistance, la
société Ponticelli diversifie ses activités, emploie des milliers de
personnes, ouvre plusieurs agences à l’étranger et en province dont une en
1955 à Bassens, en Gironde, où le groupe emploie aujourd’hui 250 personnes.
Malgré son ascension sociale, l’homme n’a jamais quitté son petit pavillon du
Kremlin-Bicêtre, où il s’était installé en 1922. Plus que centenaire, il y
vivait seul, faisant tous les jours son marché et lisant les chroniques
économiques des journaux pour boursicoter, lui qui avait veillé à ce que sa
société ne soit jamais cotée en Bourse !
En 1996, il obtient la Légion d’honneur. Son dernier défi était d’être « le
der des ders », il l’a réussi : il meurt le 12 mars 2008 à l’âge de 110 ans,
trois semaines après l’avant-dernier, Louis de Cazenave. .
S'identifier pour envoyer des commentaires.