- EAN13
- 9782377471263
- Éditeur
- UGA EDITIONS
- Date de publication
- 29/03/2019
- Collection
- Ateliers de l’imaginaire
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Autre version disponible
-
Papier - UGA EDITIONS 30,00
Surréaliste de la première heure, ami de Bataille, Leiris, Masson et Dubuffet,
conteur original et critique d'art prolifique, Georges Limbour, malgré
l'admiration de ses pairs, reste méconnu. Son œuvre littéraire, pourtant, d'un
style à la fois précieux et familier, déploie un imaginaire singulier dont la
cohérence frappe au-delà de la dispersion des textes, due en partie à la
négligence d'un homme qui a promené son dilettantisme de son port natal, Le
Havre, à l'Égypte et la Pologne. Après la Seconde Guerre mondiale, ce
promeneur impénitent met son goût de la marche au service de son amour de
l'art, et devient le visiteur assidu des galeries parisiennes : Limbour
chroniqueur est un témoin précieux des querelles qui agitent les avant-gardes
artistiques après-guerre. Témoin, mais témoin engagé, Limbour défend dans sa
critique d'art l'idéal surréaliste d'un art exprimant la réalité profonde de
l'homme et de la nature, et son discours accompagne avec autant d'humour que
de sensibilité l'œuvre de ses amis peintres. Souvent plus proche d'un
Baudelaire ou d'un Nerval que d'un Breton, Limbour nous laisse ainsi une œuvre
élégante et gouailleuse, parfois nostalgique, qui porte jusqu'à l'orée des
années soixante-dix les derniers feux du romantisme.
conteur original et critique d'art prolifique, Georges Limbour, malgré
l'admiration de ses pairs, reste méconnu. Son œuvre littéraire, pourtant, d'un
style à la fois précieux et familier, déploie un imaginaire singulier dont la
cohérence frappe au-delà de la dispersion des textes, due en partie à la
négligence d'un homme qui a promené son dilettantisme de son port natal, Le
Havre, à l'Égypte et la Pologne. Après la Seconde Guerre mondiale, ce
promeneur impénitent met son goût de la marche au service de son amour de
l'art, et devient le visiteur assidu des galeries parisiennes : Limbour
chroniqueur est un témoin précieux des querelles qui agitent les avant-gardes
artistiques après-guerre. Témoin, mais témoin engagé, Limbour défend dans sa
critique d'art l'idéal surréaliste d'un art exprimant la réalité profonde de
l'homme et de la nature, et son discours accompagne avec autant d'humour que
de sensibilité l'œuvre de ses amis peintres. Souvent plus proche d'un
Baudelaire ou d'un Nerval que d'un Breton, Limbour nous laisse ainsi une œuvre
élégante et gouailleuse, parfois nostalgique, qui porte jusqu'à l'orée des
années soixante-dix les derniers feux du romantisme.
S'identifier pour envoyer des commentaires.