- EAN13
- 9782379330131
- Éditeur
- Passés Composés
- Date de publication
- 10/04/2019
- Collection
- Hors collection Passés composés
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Papier - Passés Composés 19,00
Il est courant d’affirmer qu’au XVIIIe siècle, les femmes étaient libres, pour
ne pas dire libérées. Puis d’ajouter dans la foulée que la Révolution
française les a privées de leurs droits. Pour illustrer ce propos, les
protagonistes de cette représentation utilisent à l’envi l’argument des femmes
tenant Salon. Au-delà de la question de la représentativité de ces
salonnières, il y a là le souhait de discréditer les années révolutionnaires.
Toutefois, il ne suffit pas de se cantonner dans l’impressionnisme d’une telle
hypothèse. Christine Le Bozec procède donc à un état des lieux de la condition
féminine à l’époque des Lumières, avant d’envisager leur implication et leur
rôle au cours de la Révolution française, puis de conclure sur l'Empire et la
Restauration. Ses conclusions sont novatrices : le seul moment où le groupe
femme (et non de rares individus) a réellement pris la parole, s’est fait
écouter en investissant l’espace public, furent les années 1789-1795 ; années
de conquête de droits chèrement et âprement acquis, puis difficilement
conservés, avant que Bonaparte ne commence à les rogner et que la Restauration
ne les supprime.
ne pas dire libérées. Puis d’ajouter dans la foulée que la Révolution
française les a privées de leurs droits. Pour illustrer ce propos, les
protagonistes de cette représentation utilisent à l’envi l’argument des femmes
tenant Salon. Au-delà de la question de la représentativité de ces
salonnières, il y a là le souhait de discréditer les années révolutionnaires.
Toutefois, il ne suffit pas de se cantonner dans l’impressionnisme d’une telle
hypothèse. Christine Le Bozec procède donc à un état des lieux de la condition
féminine à l’époque des Lumières, avant d’envisager leur implication et leur
rôle au cours de la Révolution française, puis de conclure sur l'Empire et la
Restauration. Ses conclusions sont novatrices : le seul moment où le groupe
femme (et non de rares individus) a réellement pris la parole, s’est fait
écouter en investissant l’espace public, furent les années 1789-1795 ; années
de conquête de droits chèrement et âprement acquis, puis difficilement
conservés, avant que Bonaparte ne commence à les rogner et que la Restauration
ne les supprime.
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