- EAN13
- 9782600315814
- Éditeur
- Droz
- Date de publication
- 2013
- Collection
- Travaux d'Humanisme et Renaissance
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Simon Goulart, un pasteur aux intérêts vastes comme le monde
Stéphanie Aubert-Gillet, Irena Backus, Jean Paul Barbier-Mueller, Philippe Desan, Max Engammare, Jean-Raymond Fanlo, Marie-Madeleine Fragonard, Jean-François Gilmont, Amy Graves Monroe, Christian Grosse, Cécile Huchard, Marie-Dominique Legrand, Frank L...
Droz
Travaux d'Humanisme et Renaissance
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Papier - Droz 78,00
Né à Senlis, réfugié à Genève dès 1561, Simon Goulart (1543-1628) est un des
écrivains « polygraphes » les plus féconds de son époque. Traducteur de
Plutarque, éditeur de Montaigne, adaptateur des chansons d’Orlande de Lassus,
commentateur de Du Bartas, auteur d’« histoires extraordinaires », poète
lyrique et satirique voire dramaturge, il fut un « passeur » entre les
Réformes d’expression allemande et française. Au carrefour de plusieurs
disciplines, mêlant philosophie, théologie, morale, musique, astrologie,
démonologie et alchimie, son oeuvre encyclopédique qui résume les
préoccupations de la Renaissance tardive oriente le calvinisme vers une
sensibilité moins austère, plus « littéraire » et humaniste. Successeur de
Calvin et de Bèze à la tête de la Compagnie des Pasteurs il s’engagea dans
l’action politique de son temps qu’il a analysée avec sagacité en tant
qu’historien des guerres de religion.
Les études réunies ici explorent pour la première fois la complexité d’une
œuvre dont les « intérêts vastes comme le monde » concernent un public averti
aussi bien que curieux.
écrivains « polygraphes » les plus féconds de son époque. Traducteur de
Plutarque, éditeur de Montaigne, adaptateur des chansons d’Orlande de Lassus,
commentateur de Du Bartas, auteur d’« histoires extraordinaires », poète
lyrique et satirique voire dramaturge, il fut un « passeur » entre les
Réformes d’expression allemande et française. Au carrefour de plusieurs
disciplines, mêlant philosophie, théologie, morale, musique, astrologie,
démonologie et alchimie, son oeuvre encyclopédique qui résume les
préoccupations de la Renaissance tardive oriente le calvinisme vers une
sensibilité moins austère, plus « littéraire » et humaniste. Successeur de
Calvin et de Bèze à la tête de la Compagnie des Pasteurs il s’engagea dans
l’action politique de son temps qu’il a analysée avec sagacité en tant
qu’historien des guerres de religion.
Les études réunies ici explorent pour la première fois la complexité d’une
œuvre dont les « intérêts vastes comme le monde » concernent un public averti
aussi bien que curieux.
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