- EAN13
- 9782600362665
- Éditeur
- Droz
- Date de publication
- 15/08/2023
- Collection
- Cahiers d'Humanisme et Renaissance
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Description des Peuples du Nord
Rome 1555, en trois volumes
Magnus Olaus
Droz
Cahiers d'Humanisme et Renaissance
Autre version disponible
-
Papier - Droz 148,75
Contraint par la Réforme luthérienne à quitter la Suède, Olaus Magnus
(1490-1557), dernier archevêque catholique d’Upsal, vécut en exil plus de
trente ans, et mourut à Rome. Sa grande Carta Marina ou Carte « gothique »
(Venise 1539) apparaît dans l’histoire de la cartographie du Nord comme un
monument d’une beauté inégalée. L’Historia de gentibus septentrionalibus (Rome
1555), dont voici la première traduction française intégrale, peint les
sociétés nordiques au plus près de la vie courante, aux prises avec un
bestiaire largement ignoré du reste de l’Europe, et parfois monstrueux. Comme
dans un kaléidoscope, fragments descriptifs et gravures sur bois se répondent.
Chez les Scandinaves (Goths et Suédois, Norvégiens, Danois) se distinguent
encore les vestiges d’un lointain et fabuleux passé germanique, dont les
Islandais cultivent le souvenir. Au-delà, « sous le pôle », face aux éléments
déchaînés, Finnois, Lapons, Groenlandais, Moscovites se révèlent
merveilleusement industrieux, ainsi qu’en témoignent dans ce livre la première
représentation des « bois recourbés » – ancêtres de nos skis – sur lesquels
ils se déplacent « aussi vite que l’éclair ».
(1490-1557), dernier archevêque catholique d’Upsal, vécut en exil plus de
trente ans, et mourut à Rome. Sa grande Carta Marina ou Carte « gothique »
(Venise 1539) apparaît dans l’histoire de la cartographie du Nord comme un
monument d’une beauté inégalée. L’Historia de gentibus septentrionalibus (Rome
1555), dont voici la première traduction française intégrale, peint les
sociétés nordiques au plus près de la vie courante, aux prises avec un
bestiaire largement ignoré du reste de l’Europe, et parfois monstrueux. Comme
dans un kaléidoscope, fragments descriptifs et gravures sur bois se répondent.
Chez les Scandinaves (Goths et Suédois, Norvégiens, Danois) se distinguent
encore les vestiges d’un lointain et fabuleux passé germanique, dont les
Islandais cultivent le souvenir. Au-delà, « sous le pôle », face aux éléments
déchaînés, Finnois, Lapons, Groenlandais, Moscovites se révèlent
merveilleusement industrieux, ainsi qu’en témoignent dans ce livre la première
représentation des « bois recourbés » – ancêtres de nos skis – sur lesquels
ils se déplacent « aussi vite que l’éclair ».
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