- EAN13
- 9782753588851
- Éditeur
- Presses universitaires de Rennes
- Date de publication
- 13/10/2022
- Collection
- Histoire
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Empreintes rouges
Nouvelles perspectives pour l’histoire du communisme français
Presses universitaires de Rennes
Histoire
Autre version disponible
Le point de départ est ici formé par les empreintes laissées par la mouvance
communiste sur la société française, forgeant une culture populaire, capable à
la fois d’intégrer – pour une part – exclus et marginaux, de faire pleine
place politique à la classe ouvrière – et, au-delà, à tout un petit peuple des
villes et des campagnes –, d’associer nombre d’artistes et d’intellectuels et
de rassembler ces acteurs politiques singuliers dans des structures, des
mouvements, des projets. Mais si le communisme a laissé des empreintes sur la
société, c’est aussi parce qu’il a été investi par des acteurs sociaux qui
l’ont identifié comme vecteur et support possible d’une politique populaire.
L’empreinte communiste se fait ainsi, nécessairement, double : la spécificité
du « parti de type nouveau » dialogue avec des héritages et des aspirations
populaires tantôt intégrés, accolés, métamorphosés ou dépassés dans ces
rencontres. Elle est aussi polymorphe, en ce qu’elle mêle tout autant des
thèses identifiées comme politiques que des répertoires d’action, des symboles
que des méthodes, des idées, des pratiques et des affects. Elle constitue
enfin un objet qui fait problème, en ce que son spectre court de
l’immédiatement identifié – voire revendiqué – jusqu’au labile, l’oublié, le
nié. C’est une « nouvelle histoire » du communisme en train de se faire que
propose cet ouvrage. Parallèlement, l’éclairage d’archivistes donne à voir une
partie des nouveaux possibles en matière de sources.
communiste sur la société française, forgeant une culture populaire, capable à
la fois d’intégrer – pour une part – exclus et marginaux, de faire pleine
place politique à la classe ouvrière – et, au-delà, à tout un petit peuple des
villes et des campagnes –, d’associer nombre d’artistes et d’intellectuels et
de rassembler ces acteurs politiques singuliers dans des structures, des
mouvements, des projets. Mais si le communisme a laissé des empreintes sur la
société, c’est aussi parce qu’il a été investi par des acteurs sociaux qui
l’ont identifié comme vecteur et support possible d’une politique populaire.
L’empreinte communiste se fait ainsi, nécessairement, double : la spécificité
du « parti de type nouveau » dialogue avec des héritages et des aspirations
populaires tantôt intégrés, accolés, métamorphosés ou dépassés dans ces
rencontres. Elle est aussi polymorphe, en ce qu’elle mêle tout autant des
thèses identifiées comme politiques que des répertoires d’action, des symboles
que des méthodes, des idées, des pratiques et des affects. Elle constitue
enfin un objet qui fait problème, en ce que son spectre court de
l’immédiatement identifié – voire revendiqué – jusqu’au labile, l’oublié, le
nié. C’est une « nouvelle histoire » du communisme en train de se faire que
propose cet ouvrage. Parallèlement, l’éclairage d’archivistes donne à voir une
partie des nouveaux possibles en matière de sources.
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