- EAN13
- 9782845903111
- ISBN
- 978-2-84590-311-1
- Éditeur
- Arfuyen
- Date de publication
- 29/04/2021
- Collection
- LES VIES IMAGIN
- Nombre de pages
- 334
- Dimensions
- 20,4 x 13,5 x 2,5 cm
- Poids
- 398 g
- Langue
- français
- Langue d'origine
- latin
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
À l'ombre d'un tilleul
Les vies des soeurs d'unterlinden
De Catherine de Gueberschwihr
Traduit par Christine de Joux
Postface de Rémy Valléjo, Jeanne Ancelet-Hustache, Georges Bischoff
Arfuyen
Les Vies Imagin
Offres
« J'étais déjà avancée en âge, écrit Catherine Gueberschwihr au début de son récit, lorsque j'ai écrit et rédigé ce texte de ma propre main, d'abord sur des tablettes de cire, alors que ma vue déclinait, et j'étais remplie de crainte et rouge de honte à l'idée que vous puissiez jamais connaître mon ignorance. »
Il est émouvant de lire ces lignes de cette femme qui, au tout début du XIVe siècle, écrit la vie d'une cinquantaine d'autres femmes. Car elles sont rares les femmes de lettres en ce profond Moyen Âge et rares aussi les témoignages sur la vie des femmes d'alors.
Catherine de Gueberschwihr est un authentique écrivain : elle a l'art du récit et de la notation concrète. Elle dispose d'une documentation sur ces femmes - dont beaucoup ont été mariées - qui donne à son texte un grand intérêt historique et sociologique.
L'intérêt de ce texte est encore renforcé par le fait que le monastère d'Unterlinden, dont elle raconte les origines, est aujourd'hui encore un lieu culturel de premier plan : il est le siège du musée d'Unterlinden qui conserve le fameux Retable d'Issenheim. Créé en 1230, le monastère s'est établi sur un site qui s'appelait Sub Tilia (Sous le tilleul), qui a donné le nom germanique, « Unterlinden ».
Le manuscrit de Catherine de Gueberschwihr est aujourd'hui encore conservé à la Bibliothèque des Dominicains, à Colmar, lui-même installé dans le monastère voisin, réservé aux hommes.
Traduit en allemand dès 1863, transcrit par Jeanne Ancelet-Hustache, l'éditrice de Maître Eckhart, il est aujourd'hui traduit en français pour la première fois.
Il est émouvant de lire ces lignes de cette femme qui, au tout début du XIVe siècle, écrit la vie d'une cinquantaine d'autres femmes. Car elles sont rares les femmes de lettres en ce profond Moyen Âge et rares aussi les témoignages sur la vie des femmes d'alors.
Catherine de Gueberschwihr est un authentique écrivain : elle a l'art du récit et de la notation concrète. Elle dispose d'une documentation sur ces femmes - dont beaucoup ont été mariées - qui donne à son texte un grand intérêt historique et sociologique.
L'intérêt de ce texte est encore renforcé par le fait que le monastère d'Unterlinden, dont elle raconte les origines, est aujourd'hui encore un lieu culturel de premier plan : il est le siège du musée d'Unterlinden qui conserve le fameux Retable d'Issenheim. Créé en 1230, le monastère s'est établi sur un site qui s'appelait Sub Tilia (Sous le tilleul), qui a donné le nom germanique, « Unterlinden ».
Le manuscrit de Catherine de Gueberschwihr est aujourd'hui encore conservé à la Bibliothèque des Dominicains, à Colmar, lui-même installé dans le monastère voisin, réservé aux hommes.
Traduit en allemand dès 1863, transcrit par Jeanne Ancelet-Hustache, l'éditrice de Maître Eckhart, il est aujourd'hui traduit en français pour la première fois.
S'identifier pour envoyer des commentaires.
Autres contributions de...
-
Strasbourg 1560-1600 - Le renouveau des artsLiliane Châtelet-Lange, Anne Vuillemard-Jenn, Frank Muller, Fanny Kieffer, Louis-Napoléon Panel, Pierre Kintz, Florian Siffer, Elizabeth J. Petcu, Jean-David Huardeaux Touchais, Cécile Dupeux, Georges BischoffMusées de Strasbourg45,00
-
Dans le ventre de l'Alsace, L'âge d'or de la gastronomie alsacienne, 1470-1620Georges BischoffLa Nuée bleue25,00