EAN13
9782374370989
ISBN
978-2-37437-098-9
Éditeur
MACHA
Date de publication
Collection
LITTERATURE
Nombre de pages
269
Dimensions
23 x 15 x 2,1 cm
Poids
483 g
Langue
français
Langue d'origine
russe
Fiches UNIMARC
S'identifier

L'adieu à l'île

Le siècle rouge de la littérature russe

De

Traduit par

Macha

Litterature

Offres

À travers ce roman, ce sont des sujets universels et poignants qui sont abordés, qui touchent chacun de nous et dépassent largement les frontières. Et c'est en cela que l'on reconnaît la marque d'un grand écrivain.
Nicole Zand (Amalric), critique littéraire au Monde, écrivait à propos de Valentin Raspoutine qu'il était « l'un des écrivains les plus importants de sa
génération ».
Son roman le plus retentissant, L'Adieu à l'île, est l'histoire de la fin d'un village insulaire sibérien, sur le fleuve Angara, condamné à disparaître sous les eaux
pour la construction d'un barrage hydroélectrique. L'auteur décrit, avec acuité et finesse, comment les Sibériens, contraints à l'évacuation, s'accrochent de
manière tragique à leur terre. Par ce biais, il lève le voile sur les lignes de fracture qui divisent la société soviétique dans les années 1970, entre monde rural
et traditionnel et monde moderne et industriel. Ces différences séparent également les générations et remettent en cause le sens de toute chose : qu'est-ce
que le changement lorsqu'il est perçu par certains comme un progrès lorsqu'il est, pour d'autres, une catastrophe ? Car il est impossible de sauver le village :
nul ne peut tromper la mort. Que faire alors ? Il n'existe qu'une solution pour Valentin Raspoutine : écrire.
Comme souvent dans la littérature de l'Est, l'humour occupe une place importante dans ce récit, notamment grâce à des personnages inoubliables,
comme les femmes de ce livre, qui vont des larmes au rire, en passant par la colère et le désespoir, bafouant bureaucrates et fonctionnaires qu'elles
jugent inutiles, têtus, si ingénieux lorsqu'il s'agit de détruire l'impalpable. À travers elles, le lecteur est déchiré, lui aussi, à l'idée de quitter l'île, ce lieu que
l'on aime, pour y avoir vécu, dans lequel se sont accumulés tant de souvenirs, les bons, les mauvais, ce lieu que l'on connaît tous et auquel certains ont dû
dire adieu.
S'identifier pour envoyer des commentaires.

Autres contributions de...

Plus d'informations sur Valentin Grigorʹevič Rasputin