- EAN13
- 9782757433652
- ISBN
- 978-2-7574-3365-2
- Éditeur
- Presses Universitaires du Septentrion
- Date de publication
- 09/09/2021
- Collection
- Histoire et civilisations
- Nombre de pages
- 398
- Dimensions
- 24 x 16 x 8,4 cm
- Poids
- 665 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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« Les Satisfaits »
Guizot et sa majorité à la Chambre des députés (1846-1848)
Vincent Chai
Presses Universitaires du Septentrion
Histoire et civilisations
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La révolution de 1848 a des origines politiques: le refus de la réforme
électorale par le roi Louis- Philippe et son ministre Guizot. Or sous la
monarchie de Juillet, la Chambre des députés avait aussi son mot à dire. Les
députés étaient désignés par une minorité d'électeurs censitaires et
accordaient leur confiance aux ministres du roi. Il s’est trouvé qu’en 1846,
les élections législatives donnèrent au gouvernement une solide majorité
parlementaire. Et celle-ci partagea les vues du roi sur la réforme électorale.
Toute la question est donc de savoir si les élections ne furent pas corrompues
et si ces députés une fois élus soutinrent Guizot sans menace ou intimidation.
L’étude montre que l’osmose était profonde entre cette majorité et le
gouvernement de Louis- Philippe au point qu’on peut se demander si ce n’était
pas elle qui imposait ses vues à ce dernier. Aussi par dérision, la presse
d’opposition qualifia ces députés ministériels de «satisfaits».
électorale par le roi Louis- Philippe et son ministre Guizot. Or sous la
monarchie de Juillet, la Chambre des députés avait aussi son mot à dire. Les
députés étaient désignés par une minorité d'électeurs censitaires et
accordaient leur confiance aux ministres du roi. Il s’est trouvé qu’en 1846,
les élections législatives donnèrent au gouvernement une solide majorité
parlementaire. Et celle-ci partagea les vues du roi sur la réforme électorale.
Toute la question est donc de savoir si les élections ne furent pas corrompues
et si ces députés une fois élus soutinrent Guizot sans menace ou intimidation.
L’étude montre que l’osmose était profonde entre cette majorité et le
gouvernement de Louis- Philippe au point qu’on peut se demander si ce n’était
pas elle qui imposait ses vues à ce dernier. Aussi par dérision, la presse
d’opposition qualifia ces députés ministériels de «satisfaits».
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