L'Année du rugby 2013 -nº41-
EAN13
9782702153635
ISBN
978-2-7021-5363-5
Éditeur
Calmann-Lévy
Date de publication
Collection
Annuels-Siècles (41)
Nombre de pages
120
Dimensions
27,6 x 22,5 x 1,7 cm
Poids
804 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
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L'Année du rugby 2013 -nº41-

De

Calmann-Lévy

Annuels-Siècles

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Jamais, sans doute, le rugby français n’a été aussi florissant qu’en cette année 2013. Le rugby des clubs, s’entend. Avec son Top 14, compétition la plus relevée d’Europe – et peut-être même de la planète –, avec ses stars venues de tous les horizons, avec sa formule originale de championnat, qui ajoute à l’âpreté des joutes hebdomadaires de l’hiver, et avec la griserie des incertitudes d’une phase finale, la balle ovale tricolore a définitivement séduit les foules de notre pays.
Et la France a logiquement posé sa patte sur l’Europe, au terme d’une épopée que vous conte par le menu cette ANNÉE DU RUGBY 2013 pour laquelle, après quarante années de percée solitaire au fil de la plume, Christian Montaignac s’est joliment offert au plaquage du temps pour passer le relais à Pierre Michel Bonnot, grand reporter à L’Équipe. La belle saga de Montpellier, qualifié pour son premier quart européen, la cruelle désillusion de Clermont, enivré de jeu jusqu’au vertige fatal d’une finale qui sacra, à Dublin, la puissance de la formidable armada toulon naise, emmenée par un Jonny Wilkinson époustouflant de réalisme, constituent le sommet d’une saison où la logique de l’argent semblait devoir triompher sans partage.
Et puis, comme un pied de nez, un contre-pied désespéré, un coup de patte dévissé dans un ballon au rebond incongru, la phase finale du championnat, autrement plus respirable que celle de 2012, est venue sacrer, vingt ans après leur dernier titre, les irréductibles Castrais, qui avaient su ramasser tour à tour Montpellier, exsangue, Clermont, encore tout groggy de sa déconvenue européenne, et, pour conclure, Toulon, dont le rêve d’impossible doublé s’est évanoui à Saint-Denis, faute de carburant. Faux petit, vrai costaud, le Castres Olympique a redonné ce soir-là, par la grâce de son ouvreur Rémi Talès, auteur de deux drops « wilkinsoniens », un peu d’espoir à l’autre versant du rugby tricolore, qui en avait bien besoin.
C’est que, par un inquiétant phénomène de vases communicants, l’aura de l’équipe de France s’est étiolée à mesure que le rugby des clubs, surgonflé de talents étrangers, prenait de l’envergure. Car si la session d’automne, que les Tricolores avaient terminée invaincus après un encourageant succès sur les Australiens, autorisa les plus optimistes à croire en des lendemains enchantés, un piteux Tournoi des Six-Nations, terminé à la dernière place pour la première fois depuis vingt-trois ans, avait sérieusement refroidi les enthousiasmes.
Restait une périlleuse tournée de trois tests au pays des champions du monde néo-zélandais. « La tournée de toute une vie », avait rabâché Philippe Saint-André, mais la tournée a tourné court. Toutefois, si trois nouvelles défaites vinrent alourdir le bilan du manager tricolore, on put trouver dans l’heureuse prestation de certains nouveaux venus – Talès, Planté, Flanquart ou Le Roux –, comme dans la volonté de tous de ne pas sombrer tout à fait face au mur défensif noir, quelques raisons d’espérer une année du rugby 2014 plus riante pour une équipe de France enfin replacée au centre des préoccupations hexagonales
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