Il me semble désormais que Roger est en Italie

"Un personnage romanesque vous rencontre, vous accompagne, il ne vous trahira jamais, il ne vous quittera plus, il préservera l’intensité de vos émotions"…
Roger Tailleur, par la grâce de ce petit récit stendhalien écrit dans l’urgence alors que Frédéric Vitoux apprenait la mort de son ami, devient ici personnage.
Roger n’a pas disparu, il semble s’être fondu dans les paysages italiens qu’il affectionnait tant. Car après le cinéma, qu’il servit en maître de la critique (ses articles ont été réunis dans Viv(r)e le cinéma !, paru chez Actes Sud / Institut Lumière en 1997), Roger Tailleur s’est tout entier consacré à l’Italie.
Cet hommage vibrant, que l’on pourrait apparenter au genre du tombeau, nous ramène sur ses traces, avec le charme lancinant de la nostalgie.