Michèle F.

Dévoreuse de livres passionnée !

Conseillé par
10 octobre 2014

la mémoire et l'oubli

Mallarino est caricaturiste, durant 40 ans ses dessins ont fait et défait les vies politiques de Bogota. C’est un personnage exotique étonnant, une légende vivante qui va jouer de sa réputation dans une affaire dont il ne tire pas toutes les ficelles. Le pouvoir des médias, le sens de nos engagements, la mémoire qui entretient les haines tenaces … de beaux sujets de littérature, bien orchestrés, dans un roman sud-américain parfaitement bien écrit. Un roman qui se lit avec avidité et incite à découvrir l’œuvre toute entière de Juan Gabriel Vasquez, connu notamment pour « le bruit des choses qui tombent ». On dirait du Garcia Marquez ...

Conseillé par
10 octobre 2014

la poésie des absents

Personne ne parle du cimetière de Venise, avait dit Chateaubriand … Et si, Thierry Clermont l’a fait ! Dans ce texte bien illustré et combien intéressant, l’auteur part en vagabondage le long des canaux, en compagnie des fantômes qui lui sont familiers et d’une jeune fille, Flore, l’amante qui parle aux défunts. Nous rencontrons ainsi dans ce cimetière légendaire des célébrités et des inconnus, des inscriptions funéraires à décoder, l’ombre d’un musicien parti pour Bayreuth. « La mort ne détruit pas tout » … voilà un texte puissant et poétique qui nous donne de Venise une toute autre image. A découvrir !

Conseillé par
9 octobre 2014

redondance cyclique

Il s'agit en effet d'un travail d'écriture certain, d'une puissance dans l'utilisation des mots, des images et même des sons quand on lit un passage à haute voix. Mais, mais, mais ... l'histoire est compliquée et violente. Cela intrigue, attire et fascine. Puis, il y a redondance dans les effets et cela n'amuse plus du tout. Alors, perplexe, on se sent lassé et même trahi par cet exploit littéraire qui a probablement un sens mais qui ne parvient pas à me séduire.

Conseillé par
28 septembre 2014

Chef d'oeuvre raté !

« Giovanni le bienheureux » raconte l’errance et la vie insouciante d'un jeune homme qui vit d'expédients dans la Gênes des années 1940. Beau tableau des parfums de Gênes et de ses ruelles, premier roman inédit en France, ce roman paraît séduisant. L’écriture est belle, puissante, mais parler de chef d’œuvre serait faute de goût. En fait, on s’ennuie vite en compagnie de ce héros peu attachant qui ne se soucie que de lui et n’inspire finalement aucune confiance au lecteur qui décroche rapidement. Giovanni, dit Beau Gosse, ne s'inquiète pas de l'avenir, pas plus qu'il ne se préoccupe du monde qui l'entoure. Égoïste qui se dit malchanceux, à mes yeux davantage opportuniste qui mérite d’être abandonné.

et autres fragments de futurs brisés

Au Diable Vauvert

23,00
Conseillé par
9 septembre 2014

SF soft

Un recueil de nouvelles propose souvent des textes inégaux et c’est le cas dans cet ouvrage. Dans les meilleurs moments, une plume délicate, peut-être un peu répétitive au niveau des sujets, mais de belles constructions imaginaires qui nous entraînent dans des univers étonnants où la technologie transforme la vie des gens et les guide à droite et à gauche, avec plus ou moins de fantaisie. De la SF soft qui pourrait être une mise en bouche pour futurs amateurs. A lire sans retenue ni préjugés !