Les dix enfants que madame Ming n'a jamais eus

Éric-Emmanuel Schmitt

Albin Michel

  • Conseillé par (Libraire)
    26 avril 2012

    Tendresse et sagesse

    Ce 6ème et dernier volet du Cycle de l'invisible débute ainsi et donne le ton :
    "La Chine, c'est un secret plus qu'un pays."

    Eric-Emmanuel Schmitt nous convie à un nouveau voyage au cœur d'une Chine, qui, malgré une industrialisation outrancière, conserve sa sagesse d'antan: celle de Confucius dont les chapitres sont, d'ailleurs, plus qu'émaillés de ses nombreuses pensées :
    "Entendre ou lire sans réfléchir est une occupation vaine."

    Un voyageur de commerce de jouets fabriqués en Chine, français, de passage et qui plus est cynique, rencontre, dans le Grand Hôtel de Yunhai, l'étrange Madame Ming, dame pipi ...

    Au gré de ses anecdotes sur la vie de chacun de ses dix enfants, nous nous débarrassons de nos certitudes matérialistes occidentales et nous nous imprégnons peu à peu de la philosophie asiatique.


  • Conseillé par
    12 avril 2012

    Le narrateur voyage souvent en Chine pour son travail. En se rendant aux toilettes d’un grand hôtel, il fait la connaissance de Madame Ming, dame pipi aux toilettes pour hommes. Cette dernière aime parler de ses dix enfants.

    Notre narrateur, un célibataire parisien qui travaille dans le domaine des jouets se retrouve fasciné par la personne de madame Ming. Elle officie en tant que dame pipi aux toilettes pour hommes. Très vite, Madame Ming lui parle de ses dix enfants. Dix enfants au pays de l’enfant unique ? Sans être dupe, le narrateur pense que madame Ming lui ment. Mais des personnes soutiennent l’affirmation de cette femme.

    A travers l’histoire et la personnalité de chacun de ses enfants, elle distille de la sagesse dans la lignée de Confucius mais surtout porte un regard sans concession sur la Chine d’hier d’aujourd’hui. La vie des enfants de Madame Ming semble détournée. S'agit-il de parcours hors normes qui jaillissent d'une vérité enjolivée ou d'affabulations?

    Alors oui, il y a ce bon sens, cette poésie et bien entendu notre homme d’affaires changera sa propre vie de retour à Paris. Hormis les réflexions tranchantes de Madame Ming, j’ai trouvé ce doux roman surfait avec une trame et une fin toutes les deux très convenues.