Le passage des éphémères, roman
EAN13
9782246654810
ISBN
978-2-246-65481-0
Éditeur
Grasset
Date de publication
Collection
Littérature française
Nombre de pages
324
Dimensions
20,5 x 13 cm
Poids
374 g
Langue
français
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Le passage des éphémères

roman

De

Grasset

Littérature française

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« Et puis, les Mortels me font tellement pitié ! Leur vie est si courte et leur ambition si grande que chacun aurait besoin de plusieurs siècles pour la réaliser... Ils ont à peine le temps d'étudier une maigre partie du savoir humain que déjà la retraite les guette, ils regardent la mort qui arrive, ils écrivent leur testament et se nourrissent de médicaments. Moi, j'ai le temps. »
Qui n'a pas rêvé de l'immortalité ? Adèle Salazine, l'héroïne de ce roman épistolaire de Jacqueline Harpman, a eu seize ans au seizième siècle. Ses traits pâles et blonds n'ont jamais changé depuis. Prostituée (« je baisais sans grossesse et buvais sans ivresse ») et infidèle, sautant d'un siècle à l'autre, d'un continent à l'autre, se dissimulant parmi les mortels, étudiante insatiable de tous les savoirs, parlant toutes les langues, la voici en 2001 réfugiée parmi une communauté d'astrophysiciens à l'Observatoire de Bruxelles. Tout l'amuse. Surtout fouiller la correspondance électronique de ses compagnons scientifiques que l'irrationnel effraie. Cependant, elle ne peut se confier qu'à un autre immortel : seraient-ils à eux deux « le seul avenir de l'homme » ? Mais comment rester discrète quand on se tranche la gorge et qu'on cicatrise aussitôt ? Comment échapper à l'esprit étroit des hommes ? Comment ne pas s'émouvoir de leurs jeux, leurs amours brèves, leurs peurs sentimentales ? Faut-il mentir à cette femme vieillissante qu'on a vue il y a bien longtemps, il y a trop longtemps...
A la fois roman épistolaire, « liaisons dangereuses » des Ephémères et des Immortels, fable contemporaine et féminine, traité sur la vanité de notre résistance au temps, ce livre d'un fantastique au quotidien nous fait voir drôlement nos propres vices, notre horreur de vieillir, notre place si précaire sous les étoiles.
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